Chaque jour, l'organisme utilise au minimum 3000 à 5000 UI de vitamine D. L'expostion au soleil assure à elle seule environ 90% des apports en cette vitamine essentielle, encore faut-il qu'il y ait du soleil, et le reste provient de l'alimentation.

En france, les AJR sont de 200 UI par jour, ce qui est absolument ridicule ( comme pour tant d'autres vitamines et minéraux d'ailleurs !) car ce chiffre ne couvre au mieux que 5 à 10% de nos besoins réels.

L'Académie de Médecine souhaite porter ce chiffre à 800 UI pour les personnes entre 19 et 50 ans, 1000 à 1500 UI entre 51 et 70 ans et plus de 1500 UI après 70 ans, ce qui est déjà nettement plus intéressant.

Pour les meilleurs experts mondiaux en ce domaine ( The Endocrine Society, 2011 ), il faudrait un apport oral quotidien de 1500 à 1800 UI pour les adultes à partir de 18 ans pour espérer maintenir un bon taux sanguin de vitamine D supérieur à 30 ng/ml.

Encore une fois, sans prise de supplément, vous n'arriverez pas à atteindre ce chiffre, sans toutefois dépasser une limite de 4000 UI par jour selon les critères des autorités sanitaires Nord-américaines et européennes. Le seuil de toxicité est fixé à 10 000 UI par jour et seulement si vous prenez cette dose quotidienne durant au moins six mois sans interruption !

Contre la grippe, en prenant 2000 UI/jour vous diminuez de 90% le risque de contamination si vous en prenez à titre préventif, un mot ignoré par la plupart des mandarins de la médecine occidentale.

Au fil des ans, la vitamine D a démontré son efficacité dans les études cliniques et ce pour une bonne raison : les chercheurs l'administrent enfin en quantité suffisante et pendant  assez longtemps pour qu'il y ait une véritable action. Encore une fois, si la dose absorbée est trop faible, vous n'obtiendrez aucun bénéfice.

Des scientifiques ont  lancé l'alerte sur ce problème du manque de vitamine D dans la population actuelle :

"Il s'agit certainement de la carence nutritionnelle la plus courante et probablement du problème médical le plus courant dans le monde".

Professeur Michael F.Holick, Université de Boston, USA).

Puisque l'insuffisance en vitamine D existe chez la plupart des gens habitant les pays de moyenne ou haute altitude, puisque la supplémentation en vitamine D pourrait avoir de multiples actions préventives, puisqu'elle est à la fois peu coûteuse et sûre (...), une telle supplémentation devrait donc être médicalement organisée sans plus tarder afin de traiter tous les sujets actuellement en manque, qu'ils soient patients ou "normaux"."

Charles Pierrot-Deseilligny  et Jean-claude Souberbielle. (spécialistes français de la vitamine D)