Nous entendons dans les médias, depuis des années, que l'épidemie d'obésité provient en grande partie d'une alimentation trop riche en graisses  et d'un manque d'activité physique. Sur ce second point, tout le monde semble d'accord mais en ce qui concerne l'alimentation il serait temps de changer notre vision française et voir un peu plus loin que les conseils sans résultats que l'on nous assène depuis des décennies.

Voiçi ce qu'en pense le professeur Walter Willett, de l'école de santé publique de Harvard, dont il dirige l'équipe d'épidémiologistes en nutrition.

Walter willett, c'est simplement l'un des meilleurs experts mondiaux , inconnu du grand public français que l'on endort avec des conseils dépassés, erronnés, parfois dangereux ou ridicules de pseudo experts médiatiques souvent de connivence avec l'industrie agro-alimentaire.

"Malheureusement, notre société encourage l'inactivité; les programmes d'activité physique à l'école sont trop souvent réduits ou supprimés. Le nombre d'heures passées devant la télévision est énorme, et dans de nombreuses études il s'agit du facteur le plus solidement associé au surpoids.

Bien sûr, l'industrie agroalimentaire a sa part de responsabilité. Elle conduit de vastes programmes de recherche pour trouver comment nous faire manger plus, par exemple en maximisant la praticité, en jouant sur la couleur, les sucres, les calories. En d'autres mots, elle crée des hameçons pour exploiter les faiblesses humaines, et nous y mordons.

Malheureusement, la communauté scientifique a contribué à ce problème en faisant passer le message selon lequel seules comptent les calories venues des graisses, et cela a conduit beaucoup à croire qu'on pouvait consommer de grandes quantités de sucre, de céréales et de féculents sans en  payer le prix en terme de poids.

Je viens de publier une synthèse des études sur les relations entre graisses alimentaires et poids corporel. Il est vrai que certains, lorsqu'on leur prescrit un régime pauvre en graisses, vont perdre quelques kilos en quelques mois, mais la plupart les regagnent avant un an...Ainsi, on dispose maintenant de preuves solides pour dire que les régimes pauvres en graisses ne seront pas la solution à l'épidémie d'obésité".

Les prévisions sont des plus pessimistes selon les véritables experts de l'obésité. Le taux d'obésité infantile devrait doubler durant les dix prochaines années et environ 230 millions d'enfants dans le monde seront concernés...

Pour les adultes, rien de mieux à l'horizon puisque le nombre d'obèses devrait approcher les 900 millions en 2020 !

Notons qu'une étude menée auprès de 182 enfants de 4 ans a démontré que ce sont ceux qui mangent le moins de gras qui ont le plus de problèmes de poids. En revanche, les enfants gavés de saloperies sucrés (boissons sucrées, bonbons, gâteaux...) sont les plus touchés par ce phénomène. Dans le pire, des fillettes de 4 ans sont déjà atteintes par le syndrome métabolique comprenant obésité abdominale, hypertension, perturbation du métabolisme des sucres et de l'insuline...une vraie catastrophe sanitaire !

Ce syndrome conduit à une augmentation du risque de diabète et de maladie cardiovasculaire.

En France, grand pays de donneur de leçons à la terre entière, une majorité d'enfants entre 3 et 5 ans mangent en priorité des pizzas, des quiches, des sucreries en abondance, des plats industriels préparés, des burgers du même style et des litres de sodas par semaine. Il n'y a qu'un mot à ajouter : félicitations aux parents !

De 5 à 10 ans, le phénomène s'amplifie, le surpoids et l'obésité ne cessent de gagner du terrain et les imbéciles heureux regardent cela sans réagir. On va quand même pas interdire à leurs petits chéris d'ingurgiter les pires saloperies tout au long de la journée en passant des heures immobiles devant un écran.

En se gavant durant des années de toute ces horreurs, les carences en vitamines et minéraux sont inévitables avec des troubles de santé en prévision. 

Cette catastrophe sanitaire provoquée par la malbouffe et la sédentarité va engendrer des millions de personnes malades qui vont en souffrir, qu'il faudra soigner et prendre en charge durant des années.

Quel beau système de société, une vraie merveille !

Merci aux politiciens pour leur nullité crasse !

Félicitations aux abrutisseurs de conscience !

Pour ceux qui ont encore un esprit critique et la capacité de réfléchir, réveillez-vous !

Dans notre monde paradoxal  qui ne tourne pas vraiment rond, vous savez que des millions de personnes sont en surpoids tandis que des millions d'autres meurent de faim et le phénomène ne semble nullement devoir disparaître dans les décennies à venir.

Le nombre d'individus en surpoids ou obèses ne cesse d'augmenter en raison, principalement, de la sédentarité et d'une alimentation catastrophique qui ont conduit à ce sérieux problème de santé publique. Des millions d'hommes et de femmes tentent des régimes dont la plupart sont inefficaces à moyen et long terme et ils ne parviennent jamais à sortir de ce cercle vicieux : régime - perte de poids - reprise du poids perdu - nouveau régime...

Le poids est une réelle préoccupation pour de nombreux français dont 63% disent faire vraiment attention à l'aiguille de la balance, quelque soit le milieu social et l'âge.

Souvent, les gens ont une fausse image de leur corps et de leur corpulence, avec des femmes et des jeunes filles qui se voient plus grosses qu'elles ne sont, tandis que les hommes de la quarantaine se trouvent généralement en pleine forme et beaux comme des Apollon malgré leur tissu adipeux débordant et leur molesse globale.

Evidemment qu'il est difficile de perdre de nombreux kilos après des années de sédentarité et de mauvaise bouffe trop sucrée et trop grasse. Conséquence directe de la frustration et du découragement ressentis lors de précédents régimes qui ont échoué , ceux et celles qui veulent maigrir veulent une méthode rapide, facile et pas trop restrictive...

Quand vous avez essayé plusieurs régimes qui n'ont rien donné sur le long terme, il est certain que vous allez avoir du mal à vous lancer dans un nouveau programme en pensant qu'il sera trop similaire à ceux qui ont échoué.

C'est hélas un réel problème de voir des programmes et des méthodes qui se ressemblent depuis des décennies, avec toujours des conseils quasiment identiques pour des résultats toujours aussi médiocres et décevants.

Pour maigrir, il vous faut adopter une hygiène de vie globale qui associe alimentation saine et activité physique régulière, tout en sortant de votre zone de confort pour passer au stade des vrais changements et enfin obtenir des résultats concrets et durables.

- Diminuer la consommation des lipides saturés néfastes à la santé sur le long terme. Ne surtout pas négliger les acides acides gras oméga 3 et oméga 6 indispensables au bon fonctionnement de l'organisme.

- Consommer des viandes rouges avec modération, préférer les volailles, le poulet, la pintade, la dinde, le lapin et les poissons.

- Mangez des légumes et fruits de saison, bio de France, de préférence pour avoir davantage de chances de consommer des produits non touchés par les pesticides mortels.

- Oubliez les produits laitiers dans la liste des aliments indispensables pour avoir votre calcium quotidien...idée reçue et entretenue par les politiciens depuis des décennies...cherchez pourquoi...

- Utiliser les épices pour donner de la saveur à vos plats.

- Cuisinez sans apport de matière grasse, les méthodes ne manquent pas.

- Supprimez de votre alimentation quotidienne les sodas immondes pour la santé et les céréales industrielles du petit-déjeuner.

- Supprimez les apéros quotidiens qui finissent par en conduire beaucoup jusqu'à l'alcoolisme.

- Réduisez les portions dans votre assiette,  ne mangez plus de monstrueuses portions qui ne peuvent que vous conduire vers le surpoids et l'obésité.

- Pour la plupart des gens qui n'ont pas une grande dépense calorique quotidienne, apprenez à manger plus léger le soir.

- Ne buvez pas de boissons sucrées durant vos repas, c'est une hérésie venue des USA où l'épidémie d'obésité fait de millions d'américains des malades à l'espérance de vie réduite.

Beaucoup de personnes désirant perdre du poids se demandent quelle activité sportive serait la plus bénéfique pour changer de silhouette...vaste question !

La première évidence est de pratiquer régulièrement cette activité en y mettant une certaine intensité pour espérer obtenir des résultats que viendront compléter une alimentation sensée, débarrassée de tous les produits industriels inutiles et nuisibles à votre santé.

Ensuite, vous devez choisir une activité physique qui vous plaise, qui vous apporte un réel bien-être physique et mental et vous aide à changer votre silhouette tel que vous le souhaitez.

Vous pouvez pratiquez une activité physique qui sera pratiquée en aérobie, comme le sont les sports d'endurance, ou des exercices  avec charges comme la musculation qui engendre des efforts brefs et intenses en permettant un travail musculaire localisé.

Si vous exercez un groupe musculaire avec intensité en anaérobie lactique, celui-ci crée une dette d'oxygène très importante qui sera compensée au repos. Lorsqu'un groupe musculaire se repose et récupère, un second, éloigné du premier, sera travaillé dans des conditions identiques.

Avec un tel mode d'entraînement, il y aura en permanence un groupe musculaire qui travaille et l'autre qui compense une dette d'oxygène de manière importante. Par exemple, en musculation, il s'agira de faire des exercices de 10 x 10 reps.

Maintenant, contrairement à ce qui est toujours proclamé par tous ceux que les poids et haltères rebutent, il est prouvé scientifiquement que vous perdrez plus facilement du tissu adipeux en augmentant les séances de musculation  par rapport au exercices de cardio.

Lorsque vous faites les deux le même jour, faites le cardio juste après la musculation car c'est à ce moment là que les lipides seront mis davantage à contribution pour alimenter en énergie le travail cardio à venir.

Evidemment, si vous courrez 100 km par semaine ou si vous êtes un culturiste sérieux,  il est très rare que vous soyez enrobé mais le pourcentage de sportif de ce niveau reste faible par rapport à l'ensemble de la population.

La Faculté américaine de médecine du sport reconnaît qu'un entraînement à environ 60% de la FC maximale pendant 20 minutes, à raison de trois fois par semaine, peut apporter des bénéfices sur le plan cardio-vasculaire mais très peu sur le changement corporel et la perte de tissu adipeux.

Donc, le mieux, c'est d'associer des exercices de musculation avec charges avec des exercices de cardio pour perdre de la graisse,  conserver et améliorer ses qualités musculaires.

Et les autres sports ? Faites toutes les activités sportives que vous souhaitez du moment qu'elle vous plaisent, dans le cadre qui vous convient à vous personnellement et pas seulement pour faire comme les autres, se ruiner la santé et abandonner au bout de quelques mois.

Combien de personnes, motivées au départ, ont été déçu par une salle de muscul avec un encadrement inexistant et une ambiance d'une tristesse absolue ?

Combien de personnes ont abandonné le footing car elles se sont retrouvées seules, sans conseils ou très mals conseillées par des incompétents notoires ?

Faites du sport, pratiquez des activités physiques, soyez régulier et vous obtiendrez des résultats  à la mesure de vos investissements.

Le sport a des effets bénéfiques sur les fonctions organiques vitales que sont le rythme cardiaque, la respiration et la digestion.

Le sport va vous aider  à changer de silhouette mais il va aussi développer votre personnalité, favoriser l'équilibre psychique et réduire le stress au quotidien.

En principe, bien que ce ne soit pas souvent les sportifs ultra-médiatisés qui montrent l'exemple, le sport favorise le fair-play, la sociabilité, le courage physique et mental, la maîtrise de soi, la confiance en soi, la connaissance de son propre corps et de ses capacités souvent ignorées.

Il est indéniable que la pratique réguliére d'un sport durant toute l'existence réduit les états de crises émotionnelles, l'activité physique apportant du plaisir, de la sérénité et un véritable équilibre général.

 Il n'est nul besoin de vouloir battre des records ou de gagner des compétitions pour atteindre de tels objectifs et s'épanouir.

Enfin, ne croyez pas les stupidités vous promettant des changements formidables en faisant 5 minutes de sport par jour ! Le sport et l'activité physique sont devenus de formidables vecteurs pour toutes sortes d'arnaques et de méthodes stupides mais qui rapportent gros aux escrocs.

La prévalence mondiale du surpoids chez les enfants et les adolescents a considérablement augmenté au cours des quatre dernières décennies et le phénomène ne semble pas devoir s'inverser durant les prochaines décennies.

En 1975, 0,7% des filles et 0,9% des garçons étaient obèses, en 2016, 5,6% ou 50 millions de filles ou 7,8% ou 74 millions de garçons. Le nombre d'enfants obèses âgés de 5 à 19 ans a été multiplié par dix en seulement 40 ans (de 11 à 124 millions). 213 millions d'enfants supplémentaires sont en surpoids mais pas encore obèses.

Cependant, l'évaluation publiée dans The Lancet, ( tout n'est pas à rejeter dans cette publication malgré de nombreuses études orientées ces dernières années) qui comprenait 128,9 millions d'ensembles de données d'enfants et d'adolescents provenant de 2416 études entre 1975 et 2016 dans le cadre d'une méta-analyse, montre que les différences régionales sont également immenses. 

La plupart des enfants et adolescents obèses se trouvent en Polynésie et en Micronésie, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, dans les Caraïbes et aux États-Unis (tous deux à plus de 20%). Dans certains petits États insulaires, jusqu'à 30 pour cent des enfants et des adolescents.

En Europe et dans d'autres pays à revenu élevé, le taux s'est stabilisé à un niveau élevé ces dernières années. Cependant, cette légère baisse ne pourra pas arrêter le développement mondial. C'est pourquoi l'OMS a publié le Plan de mise en œuvre pour mettre fin à l'obésité infantile (ECHO)

Les pays devraient faire des efforts particuliers pour limiter la consommation d'aliments bon marché, hautement transformés et à forte densité énergétique. Dans le même temps, les enfants devraient être encouragés à faire plus d'activité physique pendant leur temps libre...et ce n'est absolument pas ce qui se passe puisque la plupart des enfants en surpoids sont scotchés devant un écran durant leur temps libre.

Malgré l'épidémie de surpoids dans de nombreuses régions du monde, en termes absolus, de plus en plus d'enfants souffrent d'insuffisance pondérale modérée à sévère. Dans ce monde à la dérive, des millions d'enfants crévent de faim tandis que des millions d'autres doivent perdre du poids sous peine d'une espérance de vie nettement réduite.

La prévalence a diminué dans une bien moindre mesure (de 9,2 à 8,4 pour cent chez les filles et de 14,8 à 12,4 pour cent chez les garçons) lorsque la prévalence du surpoids a augmenté. 

Il pourrait y avoir un lien entre la flore intestinale et l'obésité, rien n'est tout à fait certain, comme souvent, mais cette hypothèse est crédible et donc à prendre en compte pour lutter efficacement face à l'obésité qui touche la planéte.

Des études indépendantes ont montré qu'un déséquilibre entre certaines bactéries plus nombreuses que d'autres peut augmenter l'appétit ou contribuer à stocker plus facilement les kilos.

Il est prouvé que de nombreuses personnes ont une flore intestinale appauvrit, ce qui pourrait perturber l'absorption de cette énergie et engendrer des prises de poids répétées conduisant inévitablement à une obésité plus ou moins grave.

Prendre des probiotiques et des prébiotiques peut jouer un rôle capital en restaurant l'équilibre de la flore intestinale qui se trouve modifié par une mauvaise alimentation trop riche en glucides et en lipides et pauvre en fruits et légumes, ainsi que par le stress, le vieillissement, des médicaments tels que les corticoïdes et les anti-inflammatoires.

D'autre part, les mycoses intestinales peuvent engendrer des allergies, des démangeaisons, des plaques d'eczéma, des ballonnements, des gaz intestinaux, de la fatigue, des pellicules dans les cheveux... 

30 % de la population mondiale est touchée par l'obésité ! Que faut-il faire ? Continuer à manger n'importe quoi, n'importe quand et en trop grosse quantité, sans pratiquer la moindre activité physique et sportive ? 

Faut-il continuer à subir les recommandations infondées, mensongères et dangereuses de l'industrie agro-alimentaire qui les imposent aux politiques de tout bord depuis des décennies ?

Mettez-vous bien à l'esprit que votre santé est le dernier de leur soucis ! Dans nos sociétés actuelles, la plupart des gens attendent la maladie, inéluctable selon eux, sans jamais penser à une prévention efficace.

A vous de choisir et de suivre le  chemin, pourtant pas si compliqué, de tous ceux qui ont compris que la santé est le bien le plus précieux que nous ayons.

Cela passe, évidemment, par notre alimentation, par tout ce que nous mangeons jour aprés jour et par l'activité physique qui doit être régulière  (courir une fois par semaine, cela ne sert à rien sauf éventuellement à se blesser). Faites preuve de bon sens et soyez plus intelligent que toutes les publicités mensongères et scandaleuses qui inondent l'espace public ! 

"Perdez 3 kilos en une semaine" et 10 en un mois vous promettent certaines sociétés disposant de gros moyens publicitaires, sans effort et en mangeant ce que vous voulez...c'est le régne du grand n'importe quoi au détriment de la santé et de la compétence.

Pour poursuivre dans l'absurde, sachez que des sportifs ou des mannequins peuvent perdre 3 à 4 kilos en une seule nuit à l'aide de certains médicaments très puissants dont je ne vous donnerai pas les noms. C'est aberrant mais cela existe bel et bien.

Il faut préférer le long terme pour maigrir et rejeter tous les régimes "miracles" ultra -rapides, aussi dangereux que stupides. Si vous perdez 500 grammes par semaine, ce qui est déjà beaucoup, cela fera 6 kilos en trois mois.

En réduisant votre ration alimentaire quotidienne de 500 calories, ce qui est déjà très important, la perte de graisse possible ne représente qu'un seul kilo sur une période de 14 jours.

Cette perte de poids lente et progressive est une nécessité physiologique, le cerveau régule le poids et il doit adapter tous les besoins à ce nouveau poids.

Une perte de poids trop rapide sera ressentie comme une menace pour le métabolisme et ses organes vitaux.

A l'arrêt d'un régime trop strict et complétement déséquilibré, le corps va stocker tout sous forme de graisse et ainsi commence le cercle vicieux des régimes à la mode sans intérêt et les reprises de poids inévitables.

Ne croyez pas les publicités malhonnêtes, si maigrir était si facile, ce ne serait pas devenu un véritable problème de santé publique.

Suivre une nouvelle hygiène de vie est un projet personnel qui se doit d'être adapté à la personne et chaque cas est particulier.

Ne perdez plus votre temps, votre argent et votre santé en enrichissant les escrocs !

Je peux vous y aider par un programme et des conseils ciblés mais c'est vous qui devez prendre la décision de changer si vous le souhaitez réellement, de vous y engager fermement et durablement.

Le régime "Zone" a été conçu par le professeur Barry Sears, fruit de nombreuses recherches pour lesquelles il a reçu le prix Nobel en 1982. 

Il a découvert que le contrôle d'une bonne santé, des capacités physiques et du poids découlait plus des réactions hormonales déclenchés par les aliments que par le nombre de calories ingérées.

Son régime est basé sur l'équilibre entre insuline et glucagon, il dépend du pourcentage calorique entre les macro-nutriments qui doivent se répartir ainsi chaque jour :

glucides : 40%       protides : 30%     lipides : 30%

La pyramide alimentaire actuelle présentée à la population recommande, suivant les pays, de consommer chaque jour 55 à 60% de glucides, ce qui représente une grosse erreur pour la grande majorité des individus ( j'exclus içi les sportifs qui ont des besoins autres ).

Devant l'épidémie mondiale d'obésité, il serait grand temps que les gens réagissent par eux-mêmes en évitant déjà tous les produits sucrés inutiles au bon fonctionnement de notre organisme. 

De très nombreuses études sérieuses et indépendantes prouvent qu'un régime riche en glucides augmente le risque de maladies cardiaques, de diabète et de certains cancers mais cela ne semble pas vraiment intéresser nos chers politiciens décideurs et donneurs de leçons !

Cette position va à l'encontre de ce que la société politique et les lobbies industriels ont décidé pour nous au nom du profit absolu, la santé de la population ayant bien peu d'importance aux yeux de tous ces manipulateurs d'esprit.

L'industrie agro-alimentaire sur-produit des céréales bourrées de pesticides et autres produits toxiques, des produits laitiers et tous les produits hyper-glucidiques dont les publicitaires nous vante chaque jour les mérites et les bienfaits imaginaires au détriment de notre santé.

Nous vivons dans un système d'aliénation permanente et il serait bon de reprendre le cours de nos existences, en étant attentifs aux choix que nous devons faire quotidiennement pour un bien-être durable.

Comme vous le savez,  la restriction calorique stricte sur une courte période n'est pas la solution à suivre pour perdre du poids durablement et l'exercice physique est essentielle pour ne pas reprendre les kilos durement perdus.

L'exercice physique régulier dépense des calories mais demande également un apport quotidien de nutriments essentiels aux besoins de l'organisme. En vous entraînant sérieusement, les glucides qui auraient été stockés sous forme de graisse sont transformés en glycogène pour être stokées au niveau du foie et des muscles.

L'exercice stimule votre métabolisme et l'assiduité dans la pratique d'exercice physique va augmenter progressivement le métabolisme de base, plusieurs heures après votre séance et vous dépensez donc plus de calories qu'une personne sédentaire. N'oubliez pas que l'exercice , surtout la musculation avec charges, va construire du muscle et le muscle consomme des calories.

Un régime strict, sans activité physique, va vous faire perdre du poids pour un certain temps mais vous perdrez autant de muscle que de tissu adipeux, le plus difficile à éliminer et votre silhouette ne sera pas tout à fait celle que vous aviez espérez.

La combinaison de l'exercice et d'une alimentation adaptée est la seule et unique méthode sensée pour obtenir un physique mince, musclé et galbé et avec les meilleures chances de ne pas reprendre les kilos perdus.

En général, tous les régimes trop restrictifs ne sont efficaces qu'un certain temps et c'est bien là le véritable problème. Vous perdez du poids rapidement en suivant quelques directives imposées par des personnes plus ou moins compétentes mais vous n'apprenez pas l'essentiel pour suivre une hygiène de vie source de santé et de pleine forme.

Pourquoi la plupart des gens confinés, déboussolés et inquiets vont grignoter tout la journée dans cette attente plus ou moins difficile à supporter?

Le centre de contrôle de la faim se trouve dans l'hypothalamus, un important centre de régulation situé dans la partie inférieure du cerveau.

Il est constitué d'un centre de la faim qui vous pousse à manger et d'un centre de la satiété qui coupe la sensation de faim. Le centre de satiété envoie généralement les signaux les plus forts, sauf lorsque nos réserves corporelles d'énergie commencent à s'épuiser.

Dans ce cas, les signaux du centre de satiété s'atténuent tandis que ceux émis par le centre de la faim augmentent.

Dans certains type d'obésité les troubles entre les deux centres sont mis en cause par de nombreux scientifiques experts en ce domaine.

Un certain nombre de stimuli peuvent déclencher la faim dont, entre autre, le taux de sucre et d'acides aminés présents dans le sang, la quantité de graisse dans vos cellules adipeuses et la température du cerveau.

Le cerveau comporte des détecteurs spécifiques du sucre sanguin qui agissent sur le centre de la faim. Lorsque le taux de sucre sanguin est élevé, le centre de satiété est stimulé et vous n'avez pas envie de manger. Quand le taux chute les détecteurs simulent le centre de la faim, vous procurant ainsi cette sensation.

De nombreux facteurs psychologiques peuvent également influencer l'apport en aliments et cela demeure un problème difficile à résoudre pour de nombreuses personnes en surpoids.