MOLNUPI RAVIR...vous allez entendre ce nom dans les semaines à venir...où pas.

Ce nouveau médicament contre la covid et ses multiples mutations suscite beaucoup d’espoir dans la communauté scientifique mais, encore une fois, il faudra faire preuve d'une grande vigilance si le grand public y a accès.

Il s'agit d'un antiviral du laboratoire américain Merck,  à prendre sous forme de comprimé dès lors qu’on est testé positif.

Selon les premiers résultats des essais cliniques, il permet de réduire la charge virale, ce qui est déjà le cas de plusieurs molécules utilisées dans de nombreux pays depuis un an et demi avec succès.

« Ce type de traitement va cibler des protéines du virus et empêcher qu’il ne se multiplie une fois qu’il a infecté la cellule humaine » nous informe le labo pour mettre en avant les qualités de son produit.

Selon eux, l'avantage d’un tel médicament serait de ne pas être affecté par les mutations du virus et sa prise simplifiée par voie orale, pour soigner des milliards de personnes... et de vendre des milliards de comprimés durant des années.

Hormis les promesses du labo, ce médicament ne semble pas si parfait et sans danger selon des experts tel que Bruno Canard, directeur de recherche au CNRS,  qui se montre nettement  moins enthousiaste sur le sujet :

« Le Molnupi ravir est un peu trop puissant. S’il a un super bon effet antiviral, il est très mutagène;  pour le patient, cela risque d’entraîner des cancers par exemple. Je vois mal qui va prendre le risque de le prendre »

A suivre...